Comme je l’ai mentionné à plusieurs reprises, j’apprécie particulièrement les cours qui permettent de “plonger les mains dans le cambouis”, tandis qu’un certain nombre de cours de l’ordre du “savoir” m’ont moins enthousiasmé.
Mais pourquoi donc ?
J’avais pourtant bien choisi le parcours IEM justement pour cette ambivalence, entre technique et aspects théoriques et critiques.
En fait, je me rends compte que mon Master formation en Histoire à l’Université Libre de Bruxelles m’avait doté de tous les outils critiques nécessaires. L’enseignement de l’Histoire en Belgique est bien différent de ce qui se fait en France et puise ses origines dans le modèle allemand du fonctionnement en séminaire. On y travaille sur les sources primaires exclusivement, on analyse, on décortique, on critique, on échafaude des hypothèses que l’on soumet ensuite à l’épreuve de la critique. Bref, on y apprend à devenir chercheur, pas enseignant.
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